Journées techniques a Leipzig sur les infrastructures de l’hydrogène et leurs défis.

Dans le cadre du Partenariat Energétique Algéro-Allemand et en collaboration avec le groupe VNG et l’Association pour la promotion de la coopération scientifique et technique dans le secteur des matières premières (WTZ), une délégation algérienne constituée de cadres du Ministère de l’Energie et des Mines et de la Société nationale d’hydrocarbure Sonatrach, c’est rendu à Leipzig pour participé aux journées techniques portant sur « les infrastructures de l’hydrogène et leurs défis » du 24 au 27 octobre 2022.
La délégation algérienne a visité la Société VNG AG durant laquelle, l’Ambassadeur de la république algérienne à Berlin et la sous-directrice de la coopération et l’initiative de l’hydrogène du Ministère fédéral de l’économie et du climat ont pris part.
Les représentants de la Sonatrach et du ministère de l’Énergie et des mines ont bénéficié de plusieurs sessions de séminaires portant sur ; le stockage de l’hydrogène principalement le stockage en sous-sol, le transport de l’hydrogène en gazoducs plus particulièrement les approches et les défis de la réutilisation des gazoducs de gaz naturel existants, et le projet de la membrane de séparation du gaz naturel et l’hydrogène et le thème de l’augmentation de capacité de transport de l’ammoniac.
La délégation a également rendu visite au laboratoire d’hydrogène de Leuna (HLL). Ce laboratoire est une plateforme unique de test et d’essai d’électrolyse sur un site chimique, des technologies innovantes pour la production d’hydrogène “vert” et son utilisation dans des processus de synthèse durable (par exemple pour la conversion du dioxyde de carbone en produits chimiques et carburants de base) sont combinées à une excellente infrastructure de gazoducs et d’installations de stockage de gaz. Ce laboratoire offre quatre bancs d’essai et une usine pilote d’électrolyseurs pour une capacité allant jusqu’à 5 MW, qui sont alimentés en eau désionisée, vapeur, air comprimé, azote, hydrogène et CO2. L’hydrogène vert produit est analysé sur place, traité et introduit directement dans un pipeline H2 de 157 km de long, qui est distribué aux sites industriels de la région et sera utilisé dans les processus chimiques.

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